«Quelle cette barquasse que l’on dit humaine ? » Nef, esquif à la dérive, épave, cargo ? Non sans rappeler Le Radeau de la Méduse, nous voici précipités dans une odyssée charnelle.
On côtoie, sur le pont ou dans les cales, marchands d’os, crabes, naufragés de tous bords, touristes égarés, perroquets éructant, trafiquants en loque. Dans un langage aussi abrupt que physique, Jacques Roman nous porte ici à l’extrême de soi, vers l’« île », celle dont je guette la rumeur.